Concert d'

Alice Cooper et Deep Purple

Billet du concert d'Alice Cooper et Deep Purple 

Vincent Furnier alias Alice Cooper 

Deux groupes de légende donnent le concert de ce soir à l'occasion de leur tournée commune : Alice COOPER et DEEP PURPLE. Le premier a sorti récement l'album DIRTY DIAMONDS et les seconds ont fait de même avec RAPTURE OF THE DEEP.

Ryan Roxie 

En arrivant vers 19 heures, la salle était déjà pleine et un groupe allemand (mais qui chantait en anglais) se produisait sur scène. Ce qu'on retiendra de ce groupe, c'est surtout leur jolie chanteuse blonde fringuée comme une allumeuse. Hmmm, quelle chaudière !

Chuck Garric 

Un peu après 19h30, c'est l'entrée en scène de Mr COOPER himself avec son groupe. Son entrée se fait sur une partie du morceau DEPARTMENT OF YOUTH. C'est ensuite un de ses classique qui retentit : NO MORE MR NICE GUY. Efficace pour démarrer un concert, on se régale déjà. C'est ensuite au tour de DIRTY DIAMONDS, chanson titre de son dernier album, sur laquelle Alice balance des colliers dans les public. Le son du morceau est assez punk et témoigne de l'envie d'Alice de faire un retour au sources sur ses derniers albums. Autre classique ensuite, BILLION DOLLAR BABIES. Cette fois-ci, Alice tend une épée où sont embrochés des billets. En agitant l'épée, les billets vont dans le public. Retentit ensuite BE MY LOVER, autre bon titre du début des années 70. Puis WOMAN MASS OF DESTRUCTION, autre extrait du dernier album, tout aussi entraînant. Retour au sources une fois de plus avec I'M EIGHTEEN. Le public se régale également sur ce morceau culte.

Alice Cooper 

Sur GO TO HELL apparaît alors sur scène une jolie jeune fille fringué comme une allumeuse avec une cape et un fouet. Celle-ci le provoque, et celui-ci se débat. Puis la jeune fille étend sa grande cape et par magie fait disparaître Alice de la scène. On apprendra plus tard que la jeune fille en question n'est autre que la fille de Mister COOPER. Sans Alice sur scène, les musiciens entamment l'instrumental BLACK WIDOW JAM. Alice a toujours su s'entourer de bons musiciens, c'est donc le moment de bien découvrir ceux-ci. Ryan ROXIE (qui a un look à la MÖTLEY CRÜE) et Damon JOHNSON se partagent de bons solos de guitare. Chuck GARRIC, le bassiste qui est tatoué de partout et coiffé à la Elvis, est tout aussi efficace. Suit alors un excellent solo de batterie d'Eric SINGER. Celui-ci est un habitué des tournées avec Alice. Notre cher Alice réapparait sur scène à l'occasion de FEED MY FRANKENSTEIN. A noter que sur ce titre, Ryan et Damon reproduisent honorablement les solos de la version originale (joués par Steve VAI et JOE SATRIANI). Pendant ce temps, Alice est en train d'assembler pièce par pièce un corps dans un cercueil, mais sans la tête (ça a son importance pour la suite).

Damon Johnson 

Puis le groupe joue WELCOME TO MY NIGHTMARE, de l'album du même nom. D'ailleurs cet album fut à l'honneur ce soir (ainsi que sur le reste de la tournée) car il s'ensuit une pièce théâtrale sur base des morceaux de cet album : THE AWAKENING, STEVEN, ONLY WOMEN BLEED, STEVEN (de nouveau), BALLAD OF DWIGHT FRY. Côté theâtral, la fille COOPER refait son apparition, vêtue d'une petite chemise de nuit (hmm joli...). Alice joue le rôle d'un mec qui pête les plombs et commence à la frapper. Sur ONLY WOMEN BLEED on voit la jeune fille saigner et on lit bien les expressions de peur sur son visage. Arrivent ensuite deux zozos avec un masque qui viennent passer la camisole de force à Alice. Au bout d'un moment, Alice se défait de sa camisole et frappe de nouveau la jeune fille. Retentit ensuite la partie instrmentale du morceau KILLER et les hurluberus masqués reviennent sur scène. Mais cette fois-ci, ils apportent la guillotine. Le public est bien sûr ébahi et certains gueulent "guillotine! guillotine!" et d'autres "no! no!". La tête d'Alice est coupée et ses musiciens entamment alors le morceau I LOVE THE DEAD (tout un programme...). L'un des zozos roulera un patin à la tête coupée d'Alice. Puis la jeune fille récupère un chapeau haut de forme et une canne, ainsi que la tête d'Alice qu'elle placera sur le zombie sans tête assemblé dans le cercueil.

Eric Singer 

Une épaisse fumée envahit la scène et notre bon Alice, vêtu d'un costume blanc, ressort vivant du cerceuil. Il reprend son chapeau et sa canne à la jeune fille qui prend peur et s'enfuit. Et c'est l'indémodable SCHOOL'S OUT qui retentit. Le public qui connaît le refrain du morceau ne se fait pas prier pour le scander. Quel bon moment. Vient ensuite le premier rappel. On demande expressément le retour de Mister COOPER et de ses musiciens. Et quel retour, ils nous jouent le magnifique POISON. Que du bonheur. On s'écrie de nouveau pour le deuxième rappel. Cette fois-ci, ils ont ressorti du placard I WISH I WERE BORN IN BEVERLY HILLS, morceau peu connu, mais qui aurait gagné à l'être. La fille COOPER refait son apparition déguisée en jolie blonde en petite tenue rose (très joli aussi...), apparament pour imiter Britney Spears. Elle fait un peu la nunuche sur la scène et un roadie la porte sur son épaule pour la dégager de la scène. Un autre roadie lui soulève la jupe et on voit écrit sur sa culotte "that's hot". Waow! Alice fait les présentations de ses musiciens et de sa fille. Puis il nous demande quel est son nom et le public s'exclame "Alice COOPER" (on aurait pu répondre Vincent FURNIER aussi...). UNDER MY WHEELS est l'ultime morceau et clotûre en beauté le set d'Alice et son groupe. Moi qui n'avais jamais vu les fantaisies d'Alice, ça valait vraiment le coup.

Deep Purple 

Le temps que les roadies dégagent la scène on attend impatiemment DEEP PURPLE. Anecdote amusante, un roadie passe l'aspirateur sur la scène. Normal, j'avais lu dans une interview que Ian GILLAN se ballade sur scène pied nus. Et vu le bordel qu'Alice à laissé sur scène... Effectivement Ian GILLAN se balladera pied nus. Il a pas peur de prendre froid... Puis on voit les images des coulisses sur écran géant. Les musiciens sortent un par un d'une grosse caisse noire et ils sont filmés jusqu'à leur entrée sur scène.

Ian Gillan 

Le premier morceau est PICTURES OF HOME de l'album MACHINE HEAD. Cet album sera à l'honneur ce soir, logique il s'agit de leur album culte. Dans ce morceau on a bien sûr droit au solo de clavier de Don AIREY puis celui à la basse de Roger GLOVER. Ca démarre fort. Ils enchaînent directement sur THINGS I NEVER SAY, morceau récent mais qui ne figure pas sur le dernier album car c'est un bonus track. Visiblement, peu de monde connaissait ce titre. Ian GILLAN prend ensuite la parole pour nous saluer, avec quelques mots de français (va savoir pourquoi : on est en Allemagne...). Il nous explique que le morceau suivant parle des injustices et qu'il est dédié à un homme qui a passé 21 ans en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Ce morceau s'appelle WRONG MAN et fut interprêté de belle manière. Ian nous parle également du morceau suivant, VAVOOM : TED THE MECHANIC, qui lui a été inspiré par un garagiste qu'il avait rencontré dans un bar et qui lui avait raconté sa vie. A un moment sur ce morceau, Ian loupe sa partie de chant car il est pris d'un fou rire avec Steve MORSE. L'accent est mis en ce début de concert sur des morceaux récents, mais efficaces.

Ian Paice 

Puis c'est au tour de LIVING WRECK (album IN ROCK, 1970). C'est bon d'entendre de nouveau ce titre qu'ils avaient un peu oublié. Bon moment en perspective ensuite avec RAPTURE OF THE DEEP, le morceau clé du dernier album. Avec son accent progressif et ses influences orientales, cela plaît bien au public. Ian GILLAN nous explique que le morceau suivant est pour les générations futures, mais que paradoxalement, celui-ci s'appelle BEFORE TIME BEGAN. Ce morceau est un moment de calme opportun pour le concert. Ensuite Ian nous présente un morceau qui est également inspiré d'un personne qui a croisé son chemin, cette personne étant aujourd'hui décédée, nous dit-il. Le morceau date de 1973 et s'intitule MARY LONG. Bon d'entendre à nouveau ce titre.

Steve Morse 

Vient alors le quart d'heure de maestria de Steve MORSE. Il entamme son magnifique solo sur CONTACT LOST (que l'on peut entendre sur l'album BANANAS) puis enchaînera un peu plus tard sur WELL-DRESSED GUITAR, morceau à intonnation classique qu'il avait composé pour le concert avec l'orchestre philharmonique de Londres. Quel formidable moment de guitare et quelle virtuosité nous a offert Steve MORSE. Pour continuer dans les solos impressionnants, ils en remettent une couche avec LAZY. Puis c'est au tour de Don AIREY de faire son solo de clavier. Comme il est caché derrière son clavier, heureusement que les écrans géants nous montrent Don en plein action. Dans son solo, il commence par l'intro au clavier de MR. CROWLEY d'Ozzy OSBOURNE (rappelons que c'est de lui que vient le clavier dans ce morceau). On entend ensuite un air de blues qui chauffe bien la salle. Un peu plus tard il entamme l'hymne allemand au piano, entraîanant une autre réaction de la salle. Puis entre deux solos pleins de dextérité, il reprend les thèmes de STAR WARS au synthé. Le public est également conquis devant tant de performances.

Don Airey 

Puis Don entamme la fameuse intro aux claviers de PERFECT STRANGERS, le morceau maître de la reformation du groupe en 1984. Bon moment également. Ian annonce le morceau suivant, KISS TOMORROW GOODBYE. Morceau efficace, qui sera suivi de trois pièces de MACHINE HEAD. En premier, SPACE TRUCKIN, bon titre qui ne prend pas une ride. Mais Ian a un peu de mal sur certaines parties de chant aiguës. On ne lui en tiendra pas rigueur. Puis c'est au tour de HIGHWAY STAR, l'un de grand titres du PURPLE. Les formidables solos de clavier et de guitare sont toujours aussi merveilleusement jouées.

Roger Glover 

Vient alors le premier rappel. Damon JOHNSON rejoint le groupe et entamme avec Steve MORSE l'inusable classique qu'est SMOKE ON THE WATER. Il aura même le privilège de commencer le solo. Quel plaisir de réentendre ce morceau de légende qui a été maintes fois imité, mais rarement égalé. Roger GLOVER avait momentanément échangé sa basse Vigier contre sa Rickenbacker noire. Et bien sur le public chante le refrain bien connu. Mais la soirée n'est pas terminée, il faut réclammer un second rappel. Quelle excellente idée ils ont eu en nous ressortant HUSH, la reprise qui avait fait connaître DEEP PURPLE à ses débuts. Ian PAICE n'a pas encore fait son solo, la lacune sera comblée. Il nous gratifie d'un agréable solo de batterie. Et pour bien finir, on a le droit à un autre titre de légende : BLACK NIGHT. Son refrain chanté par le public fait fureur. Quoi de mieux pour finir une belle soirée de concerts. Le groupe nous salue puis retourne en coulisse et sur l'écran géant, on les voit rentrer dans la caisse de laquelle ils étaient sortis au début du concert.

Deep Purple et Damon Johnson jouant Smoke on the Water 

Musiciens d'Alice Cooper :

Musiciens de Deep Purple :

Setlist d'Alice Cooper :

Premiers Rappels :

Seconds Rappels :

Setlist de Deep Purple :

Premiers Rappels :

Seconds Rappels :

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