Si vous avez des photos de ce concert, envoyez les moi à mr_metal_tom@hotmail.com. Et précisez si ça vous dérange ou pas que je les mette sur cette page. Merci beaucoup !
Les photos de cette page viennent du blog http://scorpions71230.skyblog.com. Allez y faire un tour pour plus de photos.
Notre troisième de SCORPIONS. Le groupe de Hannovre n'avait plus fait de concerts depuis quelques temps et reprenait sa tournée à partir de ce jour. Le concert était initialement prévu aux Arènes de Metz, mais fut reporté au Galaxie d'Amnéville (où il ont déjà joué en 1990). Le concert affichait sold-out, preuve que SCORPIONS est très populaire dans notre région.
Vers 20 heures les lumières s'éteignent. Un homme sur scène prend le micro et se présente, Thomas Kieffer et nous dit qu'il assure la première partie. Il est tout seul sur scène avec sa guitare. Il entamme son morceau, puis s'arrête... Problème de son, nous dit il. Il recommance et re-problème de son. Avec 3 autres techniciens il se met a trifouiller le matériel pendant un quart d'heure. Invraisemblable ! On croit a un gag. Néanmoins il garde son calme et nous lance « en fait c'est un spectacle comique ». Dans son malheur, un peu de bonheur car le public de SCORPIONS était assez compréhensif et l'a pas hué (ou pas beaucoup du moins...). Il nous dit ensuite qu'il va faire le concert en acoustique. On ne comprend pas trop vu qu'il n'avait montré qu'une guitare acoustique jusque là. Il nous joue ses quelques morceaux accompagné seulement de sa guitare acoustique, pas d'autres musiciens avec lui. Puis au 4ème ou 5ème morceau, on comprend ce qui ne marchait pas (et qui maintenant fonctionne). Il enregistre certaines parties, comme avec un sequencer, et il les passe en boucle et joue d'autre trucs par dessus. Apparament, il y'avait une reprise des MOODY BLUES dans son set (NIGHTS IN WHITE SATIN). Malheureusement le son n'était pas génial et cela tournait parfoit à la cacophonie. Mais bon, vu les circonstances on lui pardonnera...2
Forcément cela a un peu décalé le programme. Comme prévu (d'après ce que je voyais sur internet), KORITNI entre ensuite en scène. Cette fois-ci, il chauffent le public. Pour définir leur musique, on sent de fortes influences de GUNS 'N ROSES (voir plus tard), VAN HALEN (pour le look du chanteur aussi), AEROSMITH, AC/DC, etc... le tout digéré à merveille. Lex KORITNI, le chanteur fondateur du groupe, oeuvrait auparavant pour GREEN DOLLAR COLOUR. Les autres membres sont Eddy SANTACREU et Luke CUREDEN aux guitares, Chris BROWN à la batterie et Matt HUNTER à la basse. Ils nous jouent leurs morceaux, qui sonnent comme du rock 'n roll puissant et efficace. Lex KORITNI se comporte en chanteur charismatique digne de ses ainés. Le troisième morceau qu'ils interprètent est tout un symbole. Une reprise du NIGHT TRAIN de GUNS 'N ROSES. Interprété dignement, notamment en ce qui concerne les solos de guitare. On a également eu droit a un moment a un duel entre chant et guitare (comme sur MADE IN JAPAN de DEEP PURPLE). Le public (du moins ceux qui ont la même culture musicale) ont apprécié. On retiendra de leur part un set superbe. C'est un jeune groupe en devenir qui mérite de se faire un nom dans le metier. Comme quoi la releve est assurée. On suivra leur carrière de près. Voir leur site : www.koritni.com.
Passé 21 heures 30, on attend toujours après les SCORPS. On distingue déjà une belle scène avec la batterie placée en hauteur et un grand drapeau au nom du groupe au dessus de la scène. Ca y'est, les lumières s'éteignent, ça démarre. Ils entamment avec l'intro acoustique de COMING HOME. Très vite on entre dans la partie hard rock de ce morceau efficace. Certains (ceux qui ne connaissent que WIND OF CHANGE...) se demandent ce qu'il se passe... Ensuite autre pièce de hard rock version 1984 : BAD BOYS RUNNING WILD. Le ton est donné, on aura droit à une forte concentration de l'époque 1978-1984. Klaus MEINE nous salue et lance de temps en temps des « Vive la France ». Il nous explique qu'ils vont bien sûr jouer les grands tubes et des morceaux du dernier album. Selon ses dires, ce concert est le premier d'une série de concerts qu'ils vont donner, toujours dans le cadre de leur dernier album en date, UNBREAKABLE. Retentit alors un extrait efficace de cet album : LOVE EM OR LEAVE EM. Ceci dit, UNBREAKABLE est un excellent album avec des titres qui rendent bien en live. Sur ce titre Rudolf SCHENKER (toujours armé de ses innombrables Flyin' V) joue à la manière de Pete TOWNSHEND en tournant le bras à 360°. Marrant !
Puis un autre morceau qui fait partie de leurs habitudes : THE ZOO. Matthias JABS se déchaîne toujours autant sur sa partie de talk box. Klaus balance des baguettes de batterie dans le public et met l'ambiance. Autre extrait de ANIMAL MAGNETISM ensuite avec MAKE IT REAL. Bon morceau qui rend toujours aussi bien en live. Puis vint DEEP AND DOWN, titre efficace du dernier album au riff de guitare ravageur. Du bon hard rock, quoi. L'instrumental COAST TO COAST retentit ensuite. Les solos fusent entre Rudy SCHENKER et Matthias JABS. Sur le final, Klaus prend également la guitare. La partie suivante est acoustique. On entend alors ALWAYS SOMEWHERE, ballade agréable, qu'ils aiment inclure dans leurs setlists. Klaus nous dit qu'il se souvient d'une version mémorable à Paris du morceau suivant qui n'est autre que HOLIDAY. Morceau excellent, qui donne envie de chanter. D'ailleurs Klaus fait chanter le public sur cet air. Mention aussi à Klaus, qui en grand professionnel à toujours sa voix merveilleuse. Là, c'est du grand SCORPIONS comme on aime bien. Pour rester dans les airs connus, c'est ensuite WIND OF CHANGE (1990, déjà 16 ans...). Une des chansons favorites du public, qui le fait vraiment sentir. On se régale !
SCORPIONS a ensuite ressorti du placard DON'T BELIEVE HER. Le public est surpris de ce morceau car on ne le trouve pas sur tous les best-of (eh oui, certains connaissent SCORPIONS qu'à travers un best-of). L'enchaînement se fait sur LOVEDRIVE. Un morceau bien hard rock qui faisait plaisir à entendre en live. Ils ont également ressorti TEASE ME, PLEASE ME avec ses riffs de guitare ravageurs. Encore du bon hard rock. James KOTTAK, n'allait pas partir sans son solo de batterie. Il choisit ce moment pour se lancer. Son solo est bien mené et amuse le public, qu'il incite à crier fort. Sacré James. A part cela, n'oublions pas de parler du dernier arrivé, le bassiste polonais Pawel MACIWODA, qui est resté discret, mais efficace. On a droit ensuite à BLACKOUT pour se rememorer les envolées hard rock de 1982 (pour ceux qui étaient là). Dans son style rock 'n roll, c'est ensuite ANOTHER PIECE OF MEAT (on avait aussi vu Michael SCHENKER jouer ce titre il y a quelques années). La version est un peu modifiée, assez acclérée. Retentit par après DYNAMITE : du hard rock de 1982 qui permet de boucler le concert jusqu'au premier rappel. On scande bien entendu pour le retour de nos allemands favoris.
SCORPIONS revient pour un beau rappel. Celui-ci est entammé par l'inépuisable BIG CITY NIGHTS, dont on scande le refrain à tue-tête. Ce morceau est aussi devenu un grand classique. Après cela, l'indémodable et le très demandé STILL LOVING YOU. Le grand classique que tous le monde connait. Interprêté une fois de plus dans sa splendeur par des SCORPIONS dans leur grande forme. Et le public aime ça et chante ce titre qu'il aime toujours... Et c'est pas fini, ROCK YOU LIKE A HURRICANE, le morceau heavy de SCORPIONS le plus connu. Et c'est reparti comme en 1984. Le public apprécie également. A noter qu'ils jouèrent la même version finale que HURRICANE 2000 (la version avec orchestre symphonique, mais sans l'orchestre évidemment...). Sur la fin du morceau, Klaus brandit une banderole au nom de Crazy Scorps, un fan club français de SCORPIONS. Puis pour boucler la boucle, CAN'T GET ENOUGH. Court morceau de LOVEDRIVE, mais sur lequel SCORPIONS aime terminer sur un final qui tire en longeur. Die SCORPIONS nous salue ensuite bien fort. Ils nous ont une fois de plus gratifiés d'un excellent concert.
On retiendra surtout une forte proportion de titres de la période 1978-1984 avec six morceaux de LOVEDRIVE (1978) et cinq de LOVE AT FIRST STING (1984). Pour les statistiques, seuls six albums étaient représentés : en plus des deux précédement cités, ANIMAL MAGNETISM (1980), BLACKOUT (1982), CRAZY WORLD (1990) et le dernier UNBREAKABLE (2004). On regrettera l'absence de certains morceaux, notamment des premiers albums (IN TRANCE, WE'LL BURN THE SKY...), ainsi que du dernier (REMEMBER THE GOOD TIMES, THROUGH MY EYES, NEW GENERATION...), mais le repertoire de SCORPIONS est devenu tellement pléthorique... Un bon apercu de ce concert serait de réécouter WORLD WIDE LIVE, album live de 1985. En tout cas merci SCORPIONS de ne pas avoir oublié cette région lorraine, qui vous admire tant.
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