Concert de

Deep Purple

Billet du concert de Deep Purple 

Deep Purple 

Après avoir vu DEEP PURPLE le 14 février dernier à Trèves, nous nous apprêtions à revoir le groupe pour la deuxième fois sur la tournée de RAPTURE OF THE DEEP. Comme c'est toujours un plaisir de revoir ces vieux briscards, nous n'avons pas hésité à aller les voir au Galaxie d'Amnéville.

Roger Glover et Steve Morse 

Les hostilités débutent vers 20 heures. Une première partie était invitée. Il s'agit d'un groupe français nommé CAFE BERTRAND. Ce groupe bien sympa nous a laissé une bonne impression. On sent chez eux, et notamment chez le chanteur, une forte influence de NOIR DESIR, avec des textes bien sentis. Ils nous ont joué sept morceaux, dont un intitulé LA RUMEUR. Mention spéciale au chanteur, à la voix qui porte bien, ainsi qu'aux guitaristes assez remarquables. Comme le groupe est bien sympa, ils ont proposé d'aller les rejoindre au bar en fin de concert. Très bonne première partie, bien choisie.

Steve Morse, Roger Glover et Ian Gillan 

Messieurs GILLAN, GLOVER, PAICE, MORSE et AIREY entrent en scène vers 21 heures. Comme à Trèves, le concert est entamé sur un magnifique PICTURES OF HOME. Très beau morceau pour commencer les concerts. Surtout avec les enchaînements de solos de guitare, de clavier et de basse. On entend après THINGS I NEVER SAID, « face B » du dernier album, mais que le groupe a pris l'habitude de jouer. Ce qui perturbe le public, qui ne connaît pas ce morceau. GILLAN nous salue avec des mots en français : « magnifique », « superbe ». DEEP PURPLE nous ressort ensuite INTO THE FIRE, morceau extrait de IN ROCK (1970). Morceau peu connu, mais qui rend très bien en concert.

Ian Gillan et Steve Morse 

Autre morceau de la même époque ensuite : STRANGE KIND OF WOMAN. Un standard toujours bien apprécié. Vient ensuite l'une des pièces maîtresses du dernier album : RAPTURE OF THE DEEP. Quel morceau formidable avec ses influences orientales sur fond rock. Et encore des parties de clavier et de guitare admirables. Vient ensuite un moment bien rock avec l'énergique FIREBALL. Là aussi, on est en conquis. Ian GILLAN nous explique que le morceau suivant parle d'un homme qui a passé des années en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Quelqu'un dans le public lui demande de qui il s'agit, ce à quoi il répond que ça n'a pas d'importance. Ce titre s'appelle WRONG MAN. En effet, le groupe aime bien jouer ce titre du dernier album.

Steve Morse et Ian Paice 

Nous voilà dans une autre partie intéressante : le solo de guitare de Steve MORSE. La première partie me faisait penser à son solo sur le live à Paris de 1996. Bien sûr, on a droit à de magnifiques solos. Puis pour s'amuser, il entame WHOLE LOTTA LOVE de LED ZEPPELIN et Roger GLOVER et Ian PAICE le suivent à la basse et à la batterie. Steve nous refait un solo, puis retentit une autre reprise rock avec la section rythmique. Steve nous fait encore un autre solo puis le trio joue le SWEET CHILD O'MINE des GUNS N' ROSES. Quel délire pour le public. Sur la fin du solo, Steve enchaîne sur le formidable instrumental WELL DRESSED GUITAR. Beau morceau teinté de classique. Steve MORSE est ensuite acclamé très fort par les fans pour sa belle performance de ce soir. Sacré guitariste !

Steve Morse 

L'atmosphère est ensuite paisible sur WHEN A BLIND MAN CRIES, morceau relativement calme. Certains dans le public allument leur briquet. On entend un suite un petit solo de clavier qui nous annonce un autre morceau attendu : LAZY. Quelles magnifiques envolées de clavier et de guitare sur ce morceau. Un vrai régal ! Retour ensuite sur le dernier album avec KISS TOMORROW GOODBYE. Morceau bien rock, relativement efficace.

Ian Gillan, Don Airey et Steve Morse 

Puis c'est au tour de Don AIREY de nous montrer sa maestria. Il part dans des solos haletants et impressionnants et par intermèdes on a droit entre autres à « Alouette, gentille alouette », un vague bout de la Marseillaise et surtout la musique de Star Wars ! Waow... Un seul regret : pas d'écran géant. Difficile dans ces conditions d'admirer pleinement sa dextérité. L'enchaînement se fait directement sur un air de clavier bien connu : celui de PERFECT STRANGERS. Morceau qui fait toujours son effet en live et qui est devenu un classique de DEEP PURPLE.

Don Airey 

Pour les 3 extraits suivants, il est temps de se replonger dans ce qui reste leur album le plus connu et le plus représentatif : MACHINE HEAD. Tout d'abord avec le très heavy SPACE TRUCKIN'. Incontestablement du grand DEEP PURPLE. Puis c'est au tour de HIGHWAY STAR et ses riffs bien connus. Toujours agréable à entendre avec encore et toujours des solos d'anthologie aux claviers et à la guitare. Ensuite vient le grand moment de la soirée, toujours aussi attendu : le cultissime SMOKE ON THE WATER. Avec ce refrain scandé en masse : « Smoke on the water, and fire in the sky... ». Le public est conquis et passe incontestablement une bonne soirée. Et on ne se fait pas prier pour crier en vue d'un rappel.

Roger Glover, Ian Paice, Ian Gillan, Don Airey et Steve Morse 

Et quel rappel ! Cela commence doucement, on croirait une ballade, mais non. C'est bien le très rock 'n' roll SPEED KING. Le public est toujours emballé. Comme d'habitude, la version est assez longue. On a droit au coeur du morceau à des reprises de rock 'n' roll. Et on a aussi droit à parties de « ping pong » entre la voix de Ian et la guitare de Steve. Celle-ci est assez amusante car les musiciens sont pliés de rire au bout d'un moment (et le public aussi). Après la fin du morceau, on a un bon petit solo de basse de Roger GLOVER. Puis vient le morceau culte qu'il manquait : BLACK NIGHT. Avec son refrain scandé par des « oh oh oh », le public est une fois de plus emballé et gueule à tue tête. Génial pour finir un concert. La bande du pourpre profond nous salue. Une fois de plus la soirée était réussie.

Ian Paice, Ian Gillan, Don Airey et Steve Morse 

Setlist :

Rappels :

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